Masques africains. Zayre. 1960.

Masque Kifwebe - Songye - RDC Zaire - Masques africains
Masque Kifwebe - Songye - RDC Zaire - Masques africains XXè
Masque Kifwebe - Songye - RDC Zaire - Masques africains XXè

Masques africains de la République démocratique du Congo. Zayre.

Les masques Bifwebe font partie des objets de cérémonie de la société du même nom ( bwadi ka kifwebe ) qui joue encore aujourd’hui un rôle prestigieux parmi les Songyés de l’Est.

Les membres de cette société sont les basha masende, détenteurs des connaissances nécessaires pour interagir avec les dieux.
Les masques bifwebe sont portés avec un long costume et une longue barbe en fibre végétale.

Le masque féminin, à la différence de celui de l’homme, le kilume (au pluriel bilume), est dépourvu de crête au sommet de la tête et comprend de fines incisions peintes en blanc sur le visage.

Les masques, les couleurs et les costumes ont une signification symbolique.
Chaque partie du visage du masque est associée à un animal déterminé comme le lion, le zèbre, le crocodile ou le porc-épic, dont le masque imite le comportement.

Par ailleurs, les couleurs expriment divers traits de caractères ou dispositions de l’esprit.
Par exemple, le blanc symbolise les aspects positifs tels que la pureté, la paix, la lune et la lumière ; la couleur rouge est associée au sang, au feu, au courage et à la force, mais aussi à la destruction et à la magie négative.

Les stries sont une écriture à double sens : sentier ou chemin des morts attendant la renaissance tandis que le nez ou l’axe vertical de celui-ci est l’arbre de vie.

La bouche serait le bec de l’oiseau ou le feu du sorcier.

Le masque a une fonction imprécative. Selon les Songyés, celui qui a les lèvres charnues est cencé parler fort.

Fondamentalement, les masques féminins reflètent les forces positives : ils sont portés durant les danses nocturnes, au cours des cérémonies lunaires les plus importantes ou bien à l’occasion d’une investiture ou de la mort d’un chef.

Les masques masculins, plus colorés, dansent le jour.

D’après « L’art Africain » Chez Mazenod.

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